vendredi 14 mars 2008

Pays Dogon







Les chapeaux dogons sur la tete de mes 2 nouveaux amis français rencontrés au début de l'excursion de 3 jours qu'on a faite ensemble finalement.

La formule est simple: marche et pauses dans des auberges sur le parcours. Le tourisme est plus présent que jamais. Marche ou 4X4 pour les moins téméraires ou les plus fortunés ou les plus vieux!
Une immensité, un chaos en cette période sèche, des communautés qui survivent malgré leur manque d'accès à l'eau. Des oasis de verdure aux abords des bras ou court encore un peu d'eau.










L'eau est là pourtant, souterraine, sous ces rochers mais les moyens pour y accéder font défaut. Que dire à quelqu'un qui te présente les choses en disant que les jeunes s'en vont, qu'ils ne restent pas parce qu'on n'a pas de dynamite pour creuser un puits... Eh bien, partez... on ne peut pas lutter contre la nature. Il faut se résigner à un moment donné ou galérer toute sa vie parce qu'on ne peut pas supporter le changement. C'est ce que j'ai envie de dire parfois mais c'est pas si simple et mécanique...



Le soir, on dormait sur les terrasses des auberges. Génial. Au son des coqs et des ânes (lol)!
Un séjour cool en somme.

Si vous voulez en savoir un petit peu plus sur le Pays Dogon, vous pouvez aller visiter le site http://www.toogezer.com/

Il s'agit d'un journal sur la citoyenneté et le développement durable, concis, intéressant. Il y a un article sur le pays dogon dans la dernière édition.

De retour à Bamako, j'ai vraiment senti l'été: chaud à crever mes amis, vrai ! Excusez l'expression mais on est à 37 degrés et au début de l'été seulement. Je ne suis pas en droit de me plaindre quoi qu'il en soit. La climatisation me suit dans bon nombre d'endroits ou je vais donc...
Voilà pour l'escale Nord Est. Inch Allah, j'aurai l'occasion de voyager encore ... mais rien n'est certain.
A vous lire .














mercredi 5 mars 2008

Suite du message précédent...






Cette fois ci, je vais le faire sans espaces interminables entre chaque phrase!



Mopti, capitale de la 5ème région du Mali : la Venise du Mali au confluent du Niger et son affluent, le Bani. Plusieurs ethnies s'y croisent: Peuls, Sonraï, Bozos, et Dogons.



Une vieille ville, une belle mosquée, des tissus et cuirs de bonne qualité. Une atmosphère particulière que j'ai aimée: entre Bamako et Ségou du point de vue taille et importance, Mopti est presque charmante, si, charmmante, je peux presque le dire.



A vous de voir à la lumière de mon objectif, i.e mon oeil et ma sélection sur la machine ( au passage, je vous invite à venir voir de vos propres yeux)



Mopti, sa mosquée, ses cheichs...

Error on page... c'est un signe... suit eau prochain numéro ...

Bonne arrivée à vous au Mali par le pays Dogon














Halleluia! L'erreur a été décelée; vous voilà enfin sur mon blog! Bonne arrivée !





Maintenant que je me déplace dans le pays, une carte s'impose. Merci à Montreuil.fr et aux Maliens de l'extérieur.

Pendant une semaine, j'ai donc voyagé de Bamako à Bandiagara en passant par Sevare et Mopti.








Programme du séjour: sortir de Bamako, prendre la mesure des distances en Afrique, la diversité des espaces, des cultures et des langues au sein d'un même pays, visiter quelques réalisations de la Banque Mondiale sur le terrain, marcher et voir.








Je ne vais pas m'attarder sur trop de détails mais pour vous faire sentir le voyage, let's start from the beginning !
















Avant de partir, on n'oublie pas de faire sa prière et on ne se trompe pas de porte !






































Et en route pour 11h de bus aux pauses multiples, vendeurs de viande grillée, oeufs durs, banane,papaille, manioc, tomolo (petite baie qui fait office de friandise), eau, sucreries ... qui se précipitent sur le bus et l'envahissent en annonçant audiblement la marchandise qu'ils ont à vendre.



Bon, j'entre dans les détails à l'instant mais c'est ça qu'on aime non?






Bon, je passe maintenant à la rencontre des portes du Pays Dogon avec la visite d'un périmètre maraîcher non loin de Bandiagara avec des agents des Projets d'Appui aux Communautés Rurales et d'Appui aux Initiatives de Base.





Périmètre aménagé pour la culture maraîchère à destination des femmes après avoir élargi une mare déjà existante. Au loin, on voit que la fabrique de briques en terre envahit l'espace et pour cause, les projets tendent à faire descendre les populations du haut au bas de la falaise afin d'éviter aux femmes de transporter des charges aussi lourdes qu'elles entre les 2 niveaux. La construction va bon train en bas.

Un coup d'oeil à la falaise avec un bâtiment de stockage de la paille de mil ...
rencontre des paysans, visite de leurs aménagements, systèmes d'irrigation au goutte à goutte. Je constate la destruction des micro barrages par les inondations de l'an passé ( on a du mal à croire à des inondations ici, non?) et toutes les conséquences que ça implique sur leur production et sur l'avenir même du village où les jeunes ne restent pas si l'activité agricole ne peut pas être maintenue. Il y a des efforts d'adaptation et de la bonne volonté chez ces petits paysans mais une vulnérabilité si grande...
En route pour Mopti et début du volet "tourisme"; j'en fais un second message de peur que tout s'efface si mon coucou bug ( oui, il y a des coucous pour les stagiaires à la BM)
Maintenant direction Mopti