Les chapeaux dogons sur la tete de mes 2 nouveaux amis français rencontrés au début de l'excursion de 3 jours qu'on a faite ensemble finalement.
La formule est simple: marche et pauses dans des auberges sur le parcours. Le tourisme est plus présent que jamais. Marche ou 4X4 pour les moins téméraires ou les plus fortunés ou les plus vieux!
Une immensité, un chaos en cette période sèche, des communautés qui survivent malgré leur manque d'accès à l'eau. Des oasis de verdure aux abords des bras ou court encore un peu d'eau.
L'eau est là pourtant, souterraine, sous ces rochers mais les moyens pour y accéder font défaut. Que dire à quelqu'un qui te présente les choses en disant que les jeunes s'en vont, qu'ils ne restent pas parce qu'on n'a pas de dynamite pour creuser un puits... Eh bien, partez... on ne peut pas lutter contre la nature. Il faut se résigner à un moment donné ou galérer toute sa vie parce qu'on ne peut pas supporter le changement. C'est ce que j'ai envie de dire parfois mais c'est pas si simple et mécanique...
Le soir, on dormait sur les terrasses des auberges. Génial. Au son des coqs et des ânes (lol)!
Un séjour cool en somme.
Si vous voulez en savoir un petit peu plus sur le Pays Dogon, vous pouvez aller visiter le site http://www.toogezer.com/
Il s'agit d'un journal sur la citoyenneté et le développement durable, concis, intéressant. Il y a un article sur le pays dogon dans la dernière édition.
De retour à Bamako, j'ai vraiment senti l'été: chaud à crever mes amis, vrai ! Excusez l'expression mais on est à 37 degrés et au début de l'été seulement. Je ne suis pas en droit de me plaindre quoi qu'il en soit. La climatisation me suit dans bon nombre d'endroits ou je vais donc...
Voilà pour l'escale Nord Est. Inch Allah, j'aurai l'occasion de voyager encore ... mais rien n'est certain.
A vous lire .